La Russie a violé la souveraineté de l’Ukraine en les envahissant directement. Cette évidente agression devrait être vertement dénoncée. A ceci, pays OTAN ont répondu en assemblant des troupes le long des frontières des pays avoisinant l’Ukraine, en envoyant plus d’armes et en augmentant des sanctions envers la Russie. Qui est à blâmer, et comment on s’en sort?
L’Ouest voit la Russie comme l’agresseur. Humiliée par l’écroulement de l’URSS, la classe dominante Russe cherche à retenir et à renforcer son influence. Ou peut être, c’est le choc des civilisations – l’héritage traditionaliste Russe, essayant de subvertir l’intégration de l’Europe de l’Est avec l’Ouest. Ou la démocratie – comme pays autoritaire, la Russie arrête le processus de démocratisation en Ukraine. Pourtant, comment peut-on interpréter ces développements de la perspective Russe? Quand l’URSS est tombé en 1991, l’Ouest a pris avantage: l’Union Européenne ainsi que l’OTAN ont élargi leurs frontières, et l’Ukraine étant maintenant invitée à joindre l’OTAN. Ceci n’est pas pour excuser ou défendre l’état Russe: un pays qui est à la fois capitaliste et autoritaire.
La solution n’est pas de prendre part avec Washington ou Moscou. Plutôt, la conscience de classe doit être développée, avec les membres de la classe ouvrière tenant compte qu’avec la guerre, ils ont qu’a perdre. Afin qu’ils ne dépassent pas les contraintes d’idéologie et organisent pour leur intérêts collectif, le conflit en Ukraine ne cessera pas.
La guerre
En 2014, comme réponse à des manifestations ukrainiennes supportant l’Ouest, la Russie a annexé la Crimée, et a fourni du soutien militaire à des groupes séparatistes dans la région Donbass. Maintenant, des troupes Russes envahissent l’Ukraine avec des conséquences dévastatrices envers le peuple Ukrainien.
La Russie a proposé à déplacer leurs troupes à condition que l’OTAN retourne à leur frontières de 1997, ce qui exclut l’Europe de l’Est. Non seulement que l’OTAN a refusé cette demande, mais ils ont aussi affirmé que c’est le choix de chaque pays membre à déterminer qui ils veulent s’allier avec – incluant le droit de l’Ukraine à rejoindre l’OTAN. Ce “consentement” est ce qui anime le discours concernant le conflit avec la Russie. Pendant la Guerre Froide, les membres du Pacte de Varsovie sont devenus des états fantoche pour l’URSS staliniste. Après son effondrement, ces États démocratiques se sont “librement” alliés d’avantage avec l’Ouest. En contraste, après une courte période de démocratie, la Russie est devenue un État autoritaire sous la direction de Putin. Domestiquement, l’État Russe a dissout des ONGs et on arrêté Alexeï Navalny, un activiste supportant l’Ouest. Maintenant, il réprime des manifestants anti-guerre, avec des milliers déjà étants arrêtés. Internationalement, la Russie a envahi la Géorgie en 2008, l’Ukraine en 2014 et la Syrie en 2015.
N’est t-il pas évident? La Russie est un État paria, incapable d’accepter le progrès de l’Ouest et des normes internationales. Du moins, ceci est ce que l’Ouest dit. De la perspective de la Russie, c’est très différent.
L’effondrement de l’URSS et l’expansion continue de l’OTAN
En 1991, quand l’URSS est tombée, leur économie a aussi pris une chute, déclinant de 40 pourcent sur trois ans, un déclin économique deux fois plus sévère que la Grande Dépression au États Unis. La privatisation rapide a mené à une abondance de famine et de la pauvreté, supporté par les États Unis. En 1993, le site web de la Maison Blanche a lu “Plus de 250 000 entrepreneurs Russe ont reçu de la formation, de la consultation, des services ou des prés de la part des États Unis. Aujourd’hui, 70 pourcent de l’économie Russe appartient au secteur privé”. La même année, la Russie était au bord d’une guerre civile, alors qu’une lutte de pouvoir est ressorti entre le Président Boris Yeltsin et le Parlement – qui essayait d’arrêter la privatisation rapide. Lorsque la dissolution du Parlement (sans autorité légale) n’a cessé mettre fin au conflit, Yeltsin (avec le soutien des États Unis) à bombarder le Parlement, tuant 187. L’année suivante, un autre conflit en Tchétchénie est mené à la mort au-delà de 100 000 civiles.
Avec l’URSS plus la, les politiciens, ainsi que les experts pensaient que l’OTAN allait cesser d’être. L’Allemagne de l’Est s’y est joint lors de leur réunification. La Russie l’a permis, puisque les États Unis ont promis aucune expansion de l’OTAN – une promesse qui a été trahie en 1999 quand la Tchéquie, l’Hongrie et la Pologne se sont jointes à l’alliance. C’est pour cela que la Russie prend un point de vue clinique quand il vient aux promesses de l’Ouest dans les négociations courantes. En 2004, l’OTAN a atteint les frontières Russe, avec l’Estonie et la Lettonie parmi les sept pays a ce joindre l’alliance cette année. Sous Obama, l’Albanie et la Croatie se sont joint, encerclant davantage la Serbie, un allié Russe. Même sous Donald Trump, qui a fait menace à quitter l’OTAN, deux états – le Monténégro et la Macédoine du Nord – se sont joints à l’alliance. La Russie a rarement été capable de mettre fin à l’expansion de l’OTAN. Quand George Bush a promis d’ajouter un autre pays voisin a l’alliance, la Georgie, la Russie on supporté des séparatistes dans la région. Quand l’Ukraine a commencé à s’aligner avec l’Ouest en 2014, la Russie a à nouveau soutenu des séparatistes dans la région et envahi la Crimée.
L’envahistion preventative de pays voisin est illégale sous la loi internationale, même si l’action est pour la défense de soi. Cependant, les États Unis ont déjà fait la même chose, attaquant des États qui sont plus éloignés et de plus petites menaces sécuritaires. Des apologistes font le point que la démocratie est ce qui sépare la Russie de l’Ouest: la Russie envahit des états démocratiques comme la Georgie et l’Ukraine alors que l’Ouest renversent des tyrans et promeuvent la démocratie, et la Russie s’allie avec le Biélorussie (un pays autoritaire), alors que des démocraties choisissent librement de se joindre à l’OTAN. Pourtant, l’Ouest a une histoire de renversements de gouvernements élus démocratiquement – l’exemple le plus récent étant la Bolivie en 2019. A l’extérieur de l’Europe, l’Ouest s’allient avec des États répressifs tels que l’Arabie Saoudite et l’Égypte. Même à l’intérieure de l’Europe, la division démocratique-authoritaire n’est pas toujours évidente. Le Portugal faciste était un des membres fondateurs de l’OTAN. Du même temps, peu a été fait au sujet du glissement de l’Hongrie et la Polande vers l’autoritarisme. Bien que la Biélorussie soit maintenant alliée avec la Russie, cela n’a pas toujours été le cas. Malgré aucune amélioration en termes de droits humanitaires dans le pays, quand la Biélorussie a refusé de supporter l’invasion russe de la Crimée en 2014, des sanctions ont été levées.
Ni Washington, ni Moscou
Alors, le conflit Ukrainien n’est pas véritablement à propos de la démocratie. C’en est un a propos de rivalité inter-impériale. L’Ouest supporte seulement la démocratie en Ukraine, puisqu’il s’alignent avec l’Ouest. La Russie attaque l’Ukraine pour exercer de l’influence et empêcher un autre membre OTAN sur sa frontière.
Est-ce que ceci veut dire qu’on devrait supporter la Russie contre l’agression de la part de l’Ouest? Non, il n’y a aucune justification pour cette invasion. La Russie est un état capitaliste autoritaire. La Russie est anti-syndicale et arrête des membres du Parti Communiste. L’État cible des personnes indigène en Sibérie qui s’opposent à l’extraction de ressources naturelles. Des groupes ethniques minoritaires sont discriminés contre, ou laisser vulnérable à des voyous fascistes.
Au lieu de supporter un état capitaliste au-dessus d’un autre, on devait se concentrer sur les membres de la classe ouvrière. La région Donbass est celle la plus industrialisée en Ukraine, et alors celle la plus affectée par la privatisation post-URSS. Sous les réformes économiques IMF, des usines manufacturières et des mines ont été fermées. Pour cette raison, la région Donbass est agnostique vers l’influence de l’Ouest. Pourtant, la région est aussi victime de la Russie: des séparatistes supportés par la Russie dans le Donbass ont interdit des parties communiste, et s’engagent dans le capitalisme de seigneur de guerre. Ce sont les travailleurs, et non les riches, qui sont conscrits à l’armée et tués comme civiles.
C’est dans la solidarité avec les membres de les classes ouvrières de la Russie et de l’Ukraine, pas avec l’Ouest ou la Russie, d’où doit venir l’opposition à cette guerre. On doit dépasser les abstractions telles que “Est versus Ouest” et au lieu se concentrer à la lutte économique. On devrait s’opposer à des initiatives soutenues par l’Ouest en Ukraine visant à démanteler de la législation sur le travail et opposer des séparatistes qui kidnappent des activistes d’union et supportent la suppression d’union en Russie. En supportant les classes ouvrières des deux bords du conflit, les travailleurs réalisent qu’ils ont plus en commun avec les un les autres qu’avec les élites à Washington et à Moscou. Au Canada, ceci veut dire s’opposer au militarisme de notre propre État capitaliste. Trudeau a annoncé le déploiement de troupes canadiennes en Lettonie, disant que le comportement de la Russie est “une invasion de pays souverain et complètement inacceptable”. Il a été soigneux dans sa formulation, en disant qu’il défend un “état souverain” (en termes capitaliste) au lieu d’une “nation souveraine”, puisque Trudeau a déjà effectué des envahissons inacceptables dans des nations indigènes comme Wet’suwet’en. Le même état Canadien, construit sur la violation de souveraineté Indigène n’apportera pas de la justice au peuple Ukrainien. Le Canada devrait prendre aucun rôle dans l’impérialisme de l’OTAN, et devrait arrêter ces propres occupations coloniales.
Translation of the article “Stop the war in Ukraine” by Aidan Simardone. Translated by Charles Gallant.
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